✨ Se libérer des émotions dites négatives ✨

✨ Se libérer des émotions dites négatives ✨

Astrid Loesch

"Les maux du corps sont les mots de l'âme, ainsi on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l'âme » Platon

Notre corps et nos actes expriment les souffrances que nous préférons ignorer.

Certes, la blessure n’est pas toujours ouverte. Parfois elle se terre, se glissant subrepticement dans le moindre de nos faux pas, dans les lapsus, dans la répétition des situations inconfortables, dans les échecs. Bien souvent, nous attendons qu’elle devienne béante avant d’accepter de l’écouter. Mais une fois encore, nous avons le choix : soit de continuer à l’étouffer, soit de l’entrouvrir pour enfin s’en libérer.

Pourtant la blessure communique. Elle frappe à la porte. D’abord doucement, puis elle finit par s’exprimer plus violemment, en réponse à notre silence ; allant jusqu’à provoquer la dysharmonie physique et psychique.

La maladie a toujours une cause réelle qui peut provenir de notre génétique, mais également de nos comportements (abus de substance, agressivité, mensonges…)  et de notre état émotionnel, les deux dernières s’imbriquant l’une dans l’autre.

Lorsqu’une émotion dite négative n’est pas évacuée, qu’elle n’est pas exprimée, elle provoque une perturbation chimique dans le corps et s'imprime dans nos cellules. Si le déséquilibre persiste, par exemple à cause d’un état de stress permanent, il peut conduire à la maladie.

       

         Quand notre système émotionnel s’emballe

 

Pourtant l’émotion est ce qu’il y a de plus pur en nous. Elle est un langage qui nous renseigne sur notre état d’être et l’endroit où faire le prochain pas.

Toutes les émotions primaires (joie, tristesse, dégoût, peur, colère et surprise), exprimées à bon escient, jouent un rôle régulateur. La colère, par exemple, est une énergie de transformation, un témoin de ce qui n’est plus acceptable pour nous.

C’est ce que l’on fait ensuite de l’émotion, la façon dont on se l’approprie, qui lui donne sa dimension négative.

Notre culture, notre éducation, notre histoire viennent perturber notre système émotionnel, 

  • Il se perd dans des émotions « racket », nous obligeant à exprimer une émotion différente de celle qui aurait été appropriée pour résoudre la situation. C’est le cas par exemple d’un petit garçon qui se met en colère alors qu’il est triste, car son éducation lui interdit de pleurer. Cela influencera par la suite sa vie d’adulte, avec un risque de voir les crises de colères se multiplier.
  • Il est parasité par le mental cherchant par tout moyen à alimenter l’émotion, la nourrir, la justifier. L’émotion négative grandit alors, persiste dans le temps et conduit à la dysharmonie.

Pour que le flux de conscience circule de nouveau, il est nécessaire d’éclaircir notre système émotionnel.

  • Cesser de nous distordre entre nos ressentis et nos réactions, pour pouvoir retrouver notre discernement.
  • Prendre conscience et modifier nos habitudes et nos comportements pour ne pas nous maintenir dans un système sclérosant, 
  • Libérer les émotions cristallisées dans le corps, induites par les chocs traumatiques, les conflits intérieurs, un environnement déséquilibrant…

          

         S’affranchir des émotions déséquilibrantes

 

Bon nombre de thérapies vont, à partir du symptôme, chercher à retrouver la cause du déséquilibre, ce qui est une très bonne chose. En effet, la prise de conscience permet souvent de régler le conflit interne à l’origine de la souffrance.

Mais il n’est pas toujours nécessaire de travailler sur la cause, pour nous libérer des maux qui nous affectent. Parfois parce qu’il est impossible d’en connaître l’origine (transgénérationnel par exemple) et parfois parce que, intellectualiser l’émotion peut aboutir à un effet contraire à celui recherché.

La recherche de la cause est intellectuelle, l’évacuer est physiologique. Par le biais des états modifiés de conscience, nous pouvons rentrer en contact avec l’émotion exprimée dans le corps et permettre à l’énergie sclérosée de perdre de sa densité pour la libérer. Il est fréquent alors, que surgissent dans les jours qui suivent, les prises de conscience nécessaires à notre évolution.

Selon ce qui est le plus approprié pour la personne, nous pouvons utiliser l’une ou l’autre des méthodes pour alléger les souffrances et continuer d’avancer.

Les émotions sclérosées sont autant de voiles qui viennent assombrir notre quotidien.

Nous devons réapprendre, au moment où elles surgissent, à laisser passer leur énergie à travers nous, avant que le mental ne s’en saisisse, pour éviter qu’elles ne s’encrent à nouveau dans le corps. 

 

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